Invitée le 24 Mai 1973 par le directeur de l’Opéra de Paris, Rolf Liebermann, pour une soirée Hommages à Varèse, Carolyn Carlson présente un solo magistral et aérien, développant une véritable poétique de l’espace. Ce solo marque une étape importante dans la carrière de la chorégraphe et l’avenir de la danse contemporaine en France. Les images de la silhouette à mi-chemin entre l’être humain et l’oiseau s’inscrivent dans l’imaginaire chorégraphique et révolutionnent le monde de la danse.
Interprétation Isida Micani / Musique Edgar Varèse, Flûte live Timon Nicolas / Costume Chrystel Zingiro
« À ce danseur tellurique, puissant et déjanté, il fallait offrir un solo tout aussi fou et imprévisible. Carlson l’a fait. L’expressivité, l’énergie et l’athlétisme de cet acteur-danseur prennent le public d’assaut. Il y a dans son personnage l’état brut de l’homme préhistorique et l’authenticité de l’homme moderne d’avant l’industrialisation ». Thomas Hahn dans dansercanalhistorique.fr
Interprétation Won Myeong Won / Musiques Meredith Monk / Costumes Lina Wu Ichiba
Peintures Carolyn Carlson, Yutaka Nakata
Après 10 années de partage sur différentes créations, Carolyn Carlson écrit un solo pour Riccardo Meneghini, interprète charismatique de sa compagnie, à la gestuelle à la fois fluide et intense. Inspiré par le livre éponyme de John Berger A Seventh man (1975), décrivant la vie des travailleurs migrants en Europe, ce solo électrique et dynamique évoque nos désespoirs, ruptures, reconstructions et promesses. Porté par la musique organique de Guillaume Perret, ce « septième homme » entreprend un voyage contemplatif au travers des métamorphoses intérieures qui font de nous des êtres uniques car pluriels.
Interprétation Riccardo Meneghini