Le saxophoniste Guillaume Perret se révèle en explorateur sonore au tournant des années 2010 et publie en 2012 un album sur Tzadik, le label new-yorkais de l’avant-gardiste John Zorn. Évoluant ensuite en solo vers un son ouvert au rock et à de multiples expérimentations, l’artiste présente une toute nouvelle création dans laquelle il aborde de nouveaux territoires, avec son saxophone électrique, ses machines et le batteur Tao Ehrlich. Son jazz y parcourt des zones tribales en puisant dans le patrimoine musical de différents peuples et s’étend jusqu’à une techno polyrythmique, intense et libératrice.